A l’origine, Eschinguehem apparaît dans les écrits en 1207. Echinghen serait un vieux nom celtique de l’ancienne Morinie. Les premiers habitants, notamment un homme du nom d’Esch, s’y seraient installés en raison de la proximité de la rivière des Preys. Peu après, la clairière se serait agrandie et les fils d’Esch s’y seraient installés. « Eching » voudrait dire « père et fils » et le « Hen » (heim, home) serait devenu Ech-ing-hen, c’est-à-dire l’enclos des Ech père et fils.
Au Moyen Age, sur la petite place d’Echinghen, les Romains ont dû entretenir des chevaux de relais et tout porte à croire que la tour de l’église Saint-Martin a été reconstruite au XIIème siècle sur les restes d’une ancienne tour de guet romaine, à proximité de la voie Zoteux-Boulogne.
Du XVIème siècle au XIXème siècle, une nécropole existe sous le pavement de l’église où reposent différents notables du XVIIIème siècle, « bienfaiteurs de l’église paroissiale ». La nef fut sans doute élargie au XIXème siècle…
En novembre 1857, des ouvriers de l’entreprise Blaquart-Leroy, alors occupés à extraire des pierres à chaux ont découvert un cimetière mérovingien à Paincthun. Au total, 50 tombes et 180 objets furent portés au musée de Boulogne.
En 1914-18, l’armée anglaise avait installé à Echinghen un vaste entrepôt de « remonte » sur les terres de la ferme de Paincthun, où étaient entretenus 2 000 chevaux destinés aux régiments de cavalerie.